Essayer de plaire versus avoir du plaisir !
Feb 08, 2020Dis-moi, essaies-tu constamment de plaire ?
De plaire à tout le monde ?
Si tu n’es pas certaine ou bien pas sure de vouloir te l’admettre !
Voici 3 indices pour t’y aider !
1er indice :
- Tu regardes un film, mais au lieu de juste en profiter et te concentrer sur l’action, tu regardes et même vérifies à plusieurs reprises, que ceux qui l’écoutent avec toi, ont du plaisir eux aussi !
Celle-là je l’ai faite vraiment longtemps…
Maintenant que je ne le fais plus, les films sont beaucoup plus agréables à regarder ! Et quand je tourne la tête vers ceux qui m’accompagnent, c’est juste par pur plaisir partagé du moment. Nettement plus joyeux !
2em indice :
- Tu sais que tu as uniquement une heure de temps libre devant toi pour te relaxer dans ta journée déjà fort occupée ! Alors tu choisis de repasser toutes les chemises qui attendent depuis hier sur le canapé et de courir chercher le colis de ton conjoint a la poste avant de revenir essouffler à la maison. Pour te rendre compte qu’il te reste à peine le temps d’aller à la salle de bain avant de devoir passer à la garderie…
Veux-tu un autre indice ?
3e indice :
- Tu es fondamentalement incapable de dire non ! (Enfin, c’est ce que tu crois être vrai pour l’instant.)
Maintenant, tu te demandes peut-être :
Qu’est-ce qui se cache derrière cette énorme gentillesse ?
A priori, cela ressemble uniquement à une personne fantasmagorique !
Oui et non !
Parce qu’à force d’être une surfemme en permanence et bien on s’épuise, on se détériore tout d’abord de façon imperceptible a l’œil nu puis cela devient visible et tangible physiquement. Que ce soit dans notre posture, dans notre allure, dans notre façon de parler, dans notre triste sourire plâtrer tout le jour durant en place.
On développe notre façade !
Petit bémol ici ! Et il faut faire attention à la nuance !
Un sourire plâtré en plein visage est fort différent d’un sourire à la « Mona Lisa », qui est coquin et serein.
Il vit et grimpe en nous dans notre état relaxation, reconnaissant, méditatif, féminin et lumineux, il provient de l’intérieur et n’a besoin de rien de l’extérieur, c’est un sourire tout content !
Un sourire plâtré en plein visage, lui, sert de camouflage à la personne qui cherche a cacher son état. Et il devient de plus en plus inconfortable que de tenir le rôle et de jouer la faiseuse de plaisir !
Parce qu’à force de vouloir faire plaisir a tout le monde, le résultat c’est que l’on ne se propose plus du tout de plaisir à nous-mêmes. C’est un peu comme si tu croyais que tu vis le plaisir uniquement à travers le plaisir des autres !
Encore une fois, c’est super d’avoir du plaisir, à voir quelqu’un, avoir du plaisir ! À prendre le temps de faire plaisir, à prendre soin des gens autour de soi ! À parsemer la vie tout autour de soi, d’amour et de joie ! J’adore ça aussi !
Mais quand c’est, de façon quotidienne que tu ne vis pas de plaisir, pour toi ! Par toi-même ! Sans le vivre au travers de quelqu’un d’autre que toi même… Si tu ne te permets que de donner du plaisir et ne pas t’en faire réellement. Et bien, tu ne vis plus que dans l’ombre du plaisir.
Et c’est plutôt un endroit triste parce que rapidement, ça devient comme une action répétitive et pire encore tu l’intègres à ton être et tu en fais un mantra.
Tu la portes et la brandis fièrement en disant : « Oh ! Je suis comme ça, j’aime faire passer tout le monde avant moi, je ne peux pas m’empêcher de faire plaisir ! »
Oui, je sais ce que c’est !
Ça se transforme ensuite sous ces dessus de bonne volonté en une inquiétude profonde.
Tu te mets même à te demander si le monde va cesser de tourner si tu ne fais pas tout, pour rendre tout le monde heureux.
Tu te mets à t’imaginer que tu n’auras plus d’importance ni de valeur si tu ne réussis pas à plaire…
Dans son état extrême au lieu d’offrir aux invités de s’essuyer les pieds sur le tapis d’entrée, tu t’étends par terre et tu leur dis : « Vas-y, ne te gêne pas, j’ai l’habitude… »
Bon, non ! Quand même pas ! Mais blague à part, psychologiquement c’est un peu comme ça que l’on finit par se sentir !
Quoi faire alors pour ne pas rester prise au piège dans ce plâtre étouffant ?
Voici 3 questions sur lesquelles méditer
et faire du « journaling » :
Sors ton crayon préféré et un papier et réponds aux questions suivantes.
- Qu’est-ce qui me fait plaisir à moi ?
- Qu’est-ce que je fais pour être heureuse ?
- Qu’est-ce que je vais cesser de faire, qui ne me fait pas du tout plaisir ?
La prochaine fois que tu te surprends à vouloir remplir un peu plus ton horaire de la journée ! Encore plus, qu’il ne l’est nécessaire ! À vouloir faire plus, plaire plus ! Tenter d’offrir la lune à tes proches et ceux qui t’entourent et te piéger dans la culpabilité.
Essaie cette affirmation et permets-toi de l’activer de ta voix :
« Le plaisir est un choix auquel j’ai droit. »
Dis-moi, que feras-tu pour te permettre de vivre le plaisir, pour le laisser émerger de toi et te permettre d’être toi-même ?
Respecte-toi !
Tu ne peux pas gérer le niveau de bonheur des autres, uniquement le tien.
La création de ton bonheur et de ton plaisir est ta responsabilité, mais la création du bonheur et du plaisir des autres est quelque chose qui ne t’appartient pas et est totalement externe à toi.
Te cacher derrière l’illusion que tu es responsable de tout le monde peut apporter une impression d’importance. Mais en un temps record la véritable succession d’enchainement qui va s’ensuivre c’est que tu vas te retrouver attacher à la peur de ne plus être nécessaire ni bienvenue si tu ne poursuis pas le chemin de celle qui cherche à faire plaisir encore et encore.
Nous suivons tous et toutes notre chemin de plaisir, de bonheur parsemé, de saveur de joie et c’est un choix, qui se fait en soi et pour soi.
Notre propre bonheur, quant à lui, est porteur d’un souffle d’espoir et a un haut niveau de contagion sympathique.
Être son propre exemple de plaisir, donne une parfaite aide au bonheur de la planète.
Être une fausse représentation du plaisir ne fait que nous éteindre et proposer un modèle peu enclin à la véritable identité du bonheur…
3 vérités qui peuvent t’aider et te soulager :
-
Dire non poliment quand tu n’as pas le temps de le faire ni de réelle envie d’y participer est tout à fait correct.
-
Avoir du temps au programme dans ton horaire pour toi, pour ta relaxation, pour ton plaisir est OK, oui, c’est permis !
-
Être triste ou voir quelqu’un de triste est une réalité, tu peux aider, mais tu n’es pas responsable de leur bonheur. La tristesse est une émotion et la vivre nous révèle à nous même…
Vas-y, allume une chandelle et réponds aux 3 questions un peu plus haut, reconnecte-toi à ton cœur et vois ce qu’il cherche à te transmettre comme message !
- Et oui, faire plaisir c’est bien, mais il faut voir la différence entre faire plaisir et ça nous fait plaisir.
- Et faire plaisir, pour plaire !
- Une subtile, pas si subtile différence qui peut changer ta vie.
Il faut savoir la différence entre les 2 et se permettre de vivre cette différence !
Et toi, te le permets-tu ?
De tout cœur, je te souhaite, du plaisir !
À très bientôt ma belle amie !
D’ici là, paix, amour, joie et compassion.
Parce que tout commence, avec toi !
Dis-moi, que commenceras-tu aujourd’hui ?
Louise Louverise
Merci de partager cette épingle, si le cœur t’en dit !
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